Cours...

Kajen, encore une fois, était en train de dormir pendant le cours de maths. Evidemment, les équations, les triangles, la trigo... Il s'en foutait complètement, il connaît par coeur. Et puis, comme par hasard, il était à côté de la rousse... Du coup, il devait faire semblant de pas dormir pour dormir... Très intéressant, quoi...

Ils étaient en cours de math. Malheureusement elle s’était retrouvé à côté de l’autre, c’était bien la dernière personne avec qui elle voulait être. Bien sûr celui-ci était entrain de somnoler, comme d’habitude. Il essayait de le cacher, mais elle commençait à avoir l’habitude. En plus, il ne faisait que dormir de ses journées, elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il était préfet. Enfin, elle prit son tube d’encre et le versa, feignant son bras d’avoir glissé sur le pantalon de celui-ci. Elle mit une main devant sa bouche, jouant les surprises Elle lui répondit sur un ton ironique:

« Oh! Qu’est-ce que je suis maladroite, vraiment! C’est très bête! »

Elle ne put cacher sa satisfaction en regardant sa réaction.

L'encre s'écoula sur son pentalon. Et lui, ne réagit pas. Il continuait de dormir, après avoir perdu quatres secondes de sommeil pour regarder la scène. Il laissa échapper un:

-M'enfous...

Et il reprit son sommeil.

Bien sur, celui-ci jouait les indifférents. Cela énervait particulièrement Rin. Elle réfléchit un instant à une vengeance. Kajen était vraiment mou, s’en devenait désespérant. Elle se disait que ce devait être un gamin pourri gâté, qu’elle éducation! Elle décida de le réveiller un peu, elle fit tomber un stylo à terre et se pencha pour le ramasser. Elle profita de ce moment pour renverser la chaise de son voisin. A la plus grande satisfaction de celle-ci, la chaise tomba avec Kajen dessus. Bon cela avait fait un tapage et cela montrait un mauvais exemple, mais elle n’avait pas pu s’en empêcher, puis elle lâcha ironiquement, un sourire sadique et le regard mauvais:

« Haa! Faudrait éviter de t’endormir en cours, tu éviterais ce genre de problème! »

Il se releva, remit la chaise en place, puis écrivit quelque cose sur un bout de papier, le mit dans la main de Rin, tout en lui serrant la main, et il saisit son autre main, et l'embrassa rapidement, avant de sortir dans la salle et lui dire;

-Fallait te nettoyer la bouche, y'a trop de conneries qui en sortent...

Et il prit la porte, sans même laisser le temps au prof de réagir.

Spoiler:

Rin observa son voisin toujours aussi satisfaite, elle avait enfin réussi à le réveiller! Mais sans qu’elle n’eut le temps de réagir celui-ci lui bloqua les mains et l’embrassa rapidement, puis sortit. Rin en resta sur le cul, comment avait il osé, ce co**ard! Elle essuya sa bouche d’un revers de main, et se jura de se brosser à fond les dents pour enlever toute trace de cette chose répugnante qui lui servait de coéquipier. Elle avait complètement oublié le papier complètement écrasé dans sa main, elle le prit puis l’ouvrit et lu ce qui était à l’intérieur, puis elle en fit une boule et le lança dans la corbeille. Il ne perdait rien pour attendre ce type! Voyant tous les regards sur elle, elle se leva et inventa une excuse bidon au prof. pour éviter des heures de colles et pour pouvoir sortir. Une fois dehors elle chercha Kajen du regard et sortit en même temps son flingue. Dès qu’elle l’aperçoit, elle le massacre!
Impatiente, elle se mit alors à crier:

« Ta intérêt à te montrer vite fait! »

Kajen était allongé contre le mur, puis lorsqu'il vit Rin arriver, il lui dit;

-J'avais écrit "à la fin de l'heure"... Tu avais tant hâte de me ressortir des conneries pour avoir le privilège que je t'embrasse? J'espère que tu as une bonne raison...

Il se releva, et approcha galemment la demoiselle, souriant d'un visage éclatant, qu'il ne montrait pas vraiment souvent... sûrement la première fois depuis son arrivée à l'Academy.

Rin le chercha encore lorsqu’elle le vit allongé contre un mur. Elle rangea son arme, en se disant que si elle le tuait, elle aurait encore plus de problème et se serait le renvoi immédiat. Celui-ci commença à parler, Rin s’énerva encore plus et serra les poings. Ces derniers temps elle était de très mauvaise humeur, décidément, elle ne le supportait pas. Elle serait prête à tout pour avoir un nouvel coéquipier. Et le voila qui s’avançait, avec un visage radieux, sa n’annonçait rien de bon. Rien que de voir sa tête, l’enrageait. Sans plus attendre elle s’avança et lui colla une énorme gifle, puis elle dit le ton mauvais:

« Ça c’était pour le baiser! »

Puis elle lui mit un coup de genoux dans le ventre, et lui dit, toujours sur le même ton:

« Ça c’est parce que tu ma pourri la journée ! »

Puis elle se retourna et commença à partir. Elle ne voulait plus le voir, si il pouvait crevé avant demain, ça l’arrangerai.

Elle avait beau avoir été violente, il n'avait pas bronché. Il s'était contenté de partir dans la même direction, la suivant, et avança jusqu'à arriver à côté d'elle. Il ne dit une parole, et restait avec une mine sérieuse et dure, froide et bien moins radieuse que la précédente. Il ne prêta même pas attention à elle, et avança toujours. Les blessures qu'ils venaient de recevoir l'avaient largement plus affectés mentalement que physiquement.

Elle allait partir tranquillement, lorsque l’autre se positionna à côté d’elle. Elle soupira et passa une main sur son visage. Merde! Il ne pouvait pas la lâcher ou quoi. Quand il est pas là, il fou rien et quand il est la, il fait chier. Elle jeta un regard dans sa direction et vit qu’il n’avait pas l’air très content… Rin afficha un sourire satisfait, au moins, il ne sortira pas d’imbécillité. Elle marchait toujours et l’autre était toujours là. Il était lourd là! Elle s’arrêta alors, espérant celui-ci de continuer sa marche. Elle, elle prendrait un autre chemin.

Il s'arrêta brusquement. Puis il pivota, et suivit Rin,toujours du même pas plus dynamique que d'habitude, et surtout plus rageant. Il ne disait rien, et se contenta de fixer le vide, sans même lui accorder ne serait-ce qu'un regard... Et il avait toujours l'air aussi froid, dur, sérieux et bien plus intimidant que d'habitude. Il n'était pas du tout nonchalant, au contraire, il était aussi mou qu'un bloc de roche.

Rin pria que celui-ci est continué sa marche, mais le voila qui revenaint. A nan sa ne se passera pas comme ça! Il avait décidé de la faire chier jusqu’au bout! Elle tenta de se calmer, il le faisait exprès, elle en était sur. Au bout de dix minutes de marche, elle n’en pouvait plus. Elle serra les points et se retourna vers lui, puis elle s’écria avec rage:

« Putain! T’a décidé de me faire chier jusqu’au bout là! Il y a pas marqué merde sur mon front! »

Là, elle pétait vraiment un câble. D’habitude elle évitait toute vulgarité, mais là, elle en pouvait plus. C’était sur, elle allait parler avec la dirlo, ça ne pouvait plus durée. Elle continua donc à fixer Kajen, attendant la moindre réaction inespéré chez cet individu.

Il s'arrêta, une fois encore, et ne dit rien. Il s'appuya contre le mur, fermant les yeux et gardant la même expression, et il ne prononça pas un mot, et ignorait complètement Rin. Il ne fit même pas attention aux paroles de Rin, et se contenta de la regarder d'un regard vraiment froid, intimidant, voire effrayant, et il referma ses yeux, croisa ses bras, et attendit.

O non, c’était pas vrai, le voila qui ne l’écoutais même pas. Elle en avait marre, ce type la rendait folle, des fois, il lui donnait même envie de se tuer. Elle se laissa tombé contre un arbre et mit une main sur sa figure. Mais qu’avait-elle fait pour mériter ça. Et lui, qui avait toujours le mot de la fin, il était trop silencieux. Là, elle n’en pouvait plus, elle se dit qu’elle le sèmerai et qu’elle se rendrait sur sa colline, la ou elle était tranquille et seule. Elle avait toujours été seule , depuis qu’elle était né, elle n’avait jamais laissé personne l’approché, elle vivait dans son monde, elle pensait ne jamais avoir besoin de personne, puis apparu ce Lycanthrope, le seul qui lui tint tête, le seul qui l'écoutait, elle lui avait fait une confiance aveugle, elle avait tout partagé avec lui. Puis du jour au lendemain il disparu et elle se retrouva de nouveau seule, elle fut tellement blessé, qu’elle ne laissa plus personne s’approcher d’elle, elle n’avait plus confiance en personne. Sans s’en apercevoir des larmes avait coulé sur ses joues. C’était la première fois de puis ce jour, qu’elle se remettait à pleurer, elle n’allait vraiment pas bien. Soudainement elle se mit à courir très vite, en direction du lieu dit. Elle espérait le semer à ce moment!

Il la suivit, sans broncher. Aucune autre réaction, il se contenta de la suivre. Il arriva facilement à la rattraper, et continua sa courir. Il continua de rester maussade et froid, dégageant une froideur époustouflante. Il semblait brisé, et l'était psychologiquement.

Elle continua à courir et n’eut pas de mal à reconnaître les pas de Kajen derrière, il la suivait encore. Très bien, si c’était comme ça, elle fit de même. Elle décida finalement de se rendre dans les dortoirs, il était or de question qu’elle l’emmène dans son coin, il n’appartenait uniquement à elle. Une fois entrée dans les dortoirs elle se dirigea vers celui réservé au préfet. Elle entra dans sa chambre et referma la porte derrière elle. Puis elle se laissa tomber sur son lit. Elle était vraiment fatigué, elle n’en pouvait plus. Elle se dit que pour une foi, dormir ne lui ferais pas de mal.

Il la suivit, et il arrivèrent jusqu'aux dortoirs. Elle s'enferma, et il se contenta de rester devant la porte, s'appuyant dessus, attendant.

Rin s’endormit donc deux/trois heures. Lorsqu’elle se leva, elle ne se sentait pas bien. Elle décida d’aller prendre une douche pour se rafraîchir. Elle ouvrit donc la porte et se cogna contre le dos de Kajen. Au non! Il était encore la! Elle s’énerva, mais qu’est-ce qu’il avait à la fin! Il n’avait rien de mieux à faire ou quoi! Elle se posta droit devant lui et lui dit d’un ton agacé:

« T’as pas encore finit de me suivre! C’est quoi ton problème, merde! Et puis répond! Je sais pas, rien qu’un son! »

Elle attendit avec espoir que celui-ci dise quelque chose, n’importe quoi, elle s’en foutait, mais elle ne supportait plus son silence.

Il ne lui répondit pas. Il avait rien à dire, de toute façon. Et puis, peu importe. Il se contenta de se pousser de la porte, sans un mot.

-...

Il était à moitié-perdu dans ses pensées; on voyait qu'il avait pris le temps de réfléchir pendant qu'elle dormait.

Il ne disait toujours rien. Là, elle ne comprenait plus rien, devait-elle lui foutre une deuxième gifle pour qu’il se réveil ou le laissé tout seul, ou encore aller chez la dirlo. Elle opta pour la seconde solution, elle partit exaspéré en lui disant:

« Je vais faire ma ronde… Toi, tu fais ce que tu veux, j’en ai plus rien à foutre… »

Et elle partit, il pouvait faire tout ce qu’il voulait, il pouvait continuer à la suivre, elle l’ignorerait. Et si ça n’allait toujours pas, elle irait voir la dirlo. Elle commençait à connaître son coéquipier et c’était la première fois qu’elle le voyait dans cette état. Tous ce qu’elle comprenait c’est qu’il n’allait pas bien, mais elle, elle ne pouvait rien faire pour lui.

Il commença par la suivre. Il était impassible, et lorsqu'ils sortirent des dortoirs, il prit la direction du lac, du même pas dynamique d'il y a deux heures.

[

Petit lac]

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